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ianiste de jazz, compositeur et musicien soliste célèbre, Ferdinand Joseph La Menthe «Jelly Roll» Morton est né à Gulfport, en Louisiane, le 20 septembre 1885 et est décédé le 10 juillet 1941.

Jelly Roll Morton fut l’un des grands artistes et arrangeurs de jazz de la Nouvelle-Orléans, et peut-être même le premier théoricien du jazz. Au cours de sa carrière, il a enregistré environ 175 moaux entre 1923 et 1929.
Il maria le blues, le rag, et les marches en une musique très personnelle qui le fit considérer comme l’un des premiers grands compositeurs de l’histoire du jazz. Parmi ses oeuvres majeures figurent «The Pearls» en 1919, «Wolverine Blu3, «Grandpa’s Spells» en 1923 et «Smoke-House Blues».

Son père abandonne Ferdinand et sa famille quand celui-ci est encore enfant et sa mère meurt alors qu’il n’a que 14 ans, le laissant à la charge d’une grand-mère très religieuse et autoritaire.
Il joue du piano dans les maisons closes les plus huppées de la ville, où il acquiert sa connaissance de la musique et de l’instrument comme pianiste ragtime.
Il est aussi à l’occasion comique de vaudeville ou propriétaire de nightclub. Il parcourt les plus grandes villes, Biloxi, Chicago, New York et Los Angeles, perfectionnant son jeu, peaufinant ses mélodies. Sa réputation grandit, il acquiert son surnom. Grand séducteur, il collectionne les conquêtes féminines et arbore d’innombrables costumes et une dent de diamant qui scintille quand il sourit.
Fier jusqu’à l’arrogance de son héritage aristocratique créole, il navigue entre deux mondes : si sa peau claire le rend méprisant envers les autres Afro-Américains, qui ne l’apprécient guère en retour, il est trop noir pour les blancs...Grâce à Jelly Roll Morton écrivit certaines de ses oeuvres pour piano les plus célèbres entre 1923 et 1924 et une série de morceaux instrumentaux entre 1926 et 1930 avec son groupe, les Red Hot Peppers.
En 1938, l’archiviste musical Alan Lomax enregistra avec lui une longue série d’interviews et de sessions d’enregistrement pour la Library of Congress, qui représentent une contribution inestimable à l’histoire du jazz et de la musique.
fut le premier grand pianiste de jazz et compositeur des années 30, d’abord à la Nouvelle-Orléans, puis en Californie et à Chicago. Il prétendait avoir inventé le jazz, ce que nombre de musicologues considèrent comme plausible. Il sut en tout cas marier avec brio le ragtime, le blues, les marches, la danse, les negro spirituals et les mêler en une merveilleuse forme d’art.
Il maniait en virtuose une étourdissante variété de stes doigts très longs, il peut aisément jouer des intervalles de dixième de la main gauche tandis que la droiplit des accoes années plus tard, on etrouvera l’esprit dans les arrangements de Benny Goodman, Sidney Bechet et Duke Ellington.